Dominique nous a quitté, brutalement, sans que rien ne puisse le laisser penser, sans que même, nous puissions l’imaginer.
Dominique était impliquée de longue date dans notre festival, un chemin naturel dans les pas de ses parents, Jacques très rapidement sollicité à la naissance du festival, avec l’association des anciens combattants dont il était le président. Il était même devenu administrateur de l’association très présent au côté de Jean.
Simone, cheville ouvrière des caisses, poste qu’elle conserve encore accueillant le public aux concerts.
C’est donc presque naturellement qu’elle a suivi ce chemin faisant une de ses spécialités l’accompagnement des groupes polonais, dont elle arrivait même à maitriser un peu la langue entrainant à sa suite, Philippe son jeune frère.
Nous sommes nombreux à nous souvenir de sa joie de vivre, de son entrain et de son enthousiasme.
Elle subit un grave accident de la route qui ne la laissera plus vraiment elle-même et long aura été le chemin pour retrouver une vie normale, presque normale, tant les obstacles étaient nombreux, qui se dressaient devant elle et que petit à petit, elle mettait toute sa force à surmonter.
Malgré tout, Elle restera toujours présente au festival, sa bouffée d’oxygène et sa fenêtre vers un peu de joie et de fête.
Au coté de sa mère, elle accueillait le public pour les « voix du festival » d’abord à la petite église St Etienne qu’il fallait nettoyer, préparer, agencer pour accueillir un public toujours nombreux, puis à l’église Ste Croix, rénovée et plus hospitalière.
Quand au cours de l’année, on la croisait, un grand sourire s’affichait sur son visage, heureuse qu’elle était de retrouver quelqu’un de « l’équipe » et longues étaient les conversations sur les projets à venir…
Sa famille était son repère : ses parents, son frère et ses neveux et nièces.
Grande a été la douleur de la savoir partie à quelques jours du festival, brusquement, brutalement ne nous laissant que le chagrin d’avoir perdu cette personnalité volontaire.